b. La crise actuelle, un moteur pour le secteur ?

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D’une part, la vente directe est créatrice d’emplois et est ouverte à tout le monde, quelque soit le niveau d’étude, les qualifications professionnelles, l’expérience ou encore la tranche d’âge. Ainsi, les populations sensibles au niveau de l’emploi, à l’exemple des jeunes et des plus de 50 ans ou des femmes de plus de 40 ans sans expérience professionnelle, peuvent y trouver leur place à conditions d’être motivées. En effet, même une personne n’ayant jamais travaillé (ex : mère au foyer) peut tenter sa chance dans cette véritable profession. En France, le FVD regroupe plus d’une centaine d’entreprises adhérentes ainsi que 300.000 vendeurs travaillant dans la vente à domicile. En Europe, elle en réunit 1.380.000 et près de 10 millions dans le monde. 

De plus, c’est encore un des rares secteurs ouverts à tous, ne connaissant ni la crise ni le chômage et continuant à embaucher constamment.

D’autre part, la vente directe est ouverte à tous les besoins des consommateurs et répond parfaitement aux attentes de notre époque et de nos sociétés modernes. Elle offre plusieurs avantages uniques tels que du gain de temps et d’adaptation aux horaires personnels (achat à domicile devenu un service supplémentaire), un achat raisonné et répondant à des besoins bien identifiés (information détaillée grâce à la présentation du produit par un vendeur) ainsi que des protections alors inconnues dans les autres systèmes de distributions (délai de réflexion de 7 jours avant paiement...). L’acte d’achat à domicile propose donc des garanties inhabituelles qui ne peuvent s’appliquer seulement à des produits de qualité proposés par des entreprises capables de toujours vouloir satisfaire leurs clients. Ces garanties justifient en effet la confiance grandissante accordée par les consommateurs aux entreprises.

Ainsi, ces services personnalisés assurent à la vente directe une place croissante dans la distribution. Son importance dans la consommation des ménages est révélateur de la maturité des structures commerciales d’un pays. De ce fait, une étude a montré que dans l’ancienne République Fédérale d’Allemagne, le CA réalisé en vente directe par plus de 500 000 vendeurs représente 23,50 % de la consommation des ménages ce qui montre les marges de progression importantes qui demeurent en France. 


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Cette voie permet également, d’autant plus en période économique difficile, de créer son propre emploi. En effet, Philippe Tréhan, Président régional de la FVD pour les Pays de la Loire dit lui-même «Ce n’est pas négligeable par les temps qui courent». 
Que ce soit pour une activité complémentaire, pour trouver ou retrouver une activité professionnelle, la vente directe semble être une solution dans la mesure où elle permet une grande souplesse dans l’organisation de son temps de travail. «Le potentiel de ce secteur laisse envisager un gisement d’emploi non négligeable et une belle marge de progression (2 fois moins de distributeurs et de chiffre d’affaires que chez nos voisins anglais ou allemands)». 
En effet, l’État l’a bien compris : «La FVD a signé un partenariat avec Pôle Emploi, s’engageant à créer 100 00 emplois en 3 ans. Nous ferons en sorte que cet objectif soit tenu». En outre, la vente directe offre des opportunités d’évolution dans la mesure où on peut y faire carrière : «Une conseillère peut devenir responsable régionale. Beaucoup de personnes se sont révélées grâce à ce métier». Pour finir, dans ce lien marchand, on peut affirmer que l’on retourne aux sources de l’échange car la côté relationnel est essentiel. Ainsi, il s’agit d’une vente qui offre par ailleurs au consommateur toutes sortes de garanties, dont le délai de réflexion légal.